Le Collège vu par… Sophie

Sophie est étudiante dans le programme de Gestion de commerces. Le Collège de Rosemont l’a rencontrée afin de discuter de son expérience collégiale. 

Cheminement scolaire 

Quel fut ton parcours avant d’arriver au Cégep ?

Au départ, je voulais aller à l’ITHQ parce que je voulais travailler en cuisine. Je m’étais toujours dit que j’allais m’ouvrir un restaurant. J’aime cuisiner et faire de la pâtisserie. Par contre, j’ai été refusée parce que je n’avais pas assez d’expérience et j’étais trop jeune. Je me suis donc inscrite au Cégep de Granby en Gestion de commerce. J’ai trouvé ça très difficile, surtout les cours de comptabilité et de markéting. J’ai donc décidé d’abandonner et je me suis retrouvée au Cégep de Sherbrooke en Langues. Je pensais alors devenir traductrice et voyager à travers le monde.  

Finalement, je n’ai pas aimé ça non plus. Je me suis dit qu’en persévérant en Gestion de commerce, je pourrais trouver ma voie. J’ai des amis qui partaient à Montréal. Pour moi qui viens d’une petite ville, déménager à Montréal, c’est l’aventure d’une vie. J’ai donc déménagé à Montréal et j’ai décidé de recommencer Gestion de commerce pour m’ouvrir un restaurant ou un autre commerce un jour. 

Qu’est-ce qui t’a amené à venir étudier en Gestion de commerce au Collège de Rosemont ?

Ce qui m’a amené à étudier en Gestion de commerce, c’est que je trouve qu’il y a beaucoup d’ouverture. Je ne me voyais vraiment pas dans un autre domaine que la finance, les ressources humaines ou la gestion de commerce. J’aimerais ouvrir un commerce un jour, même si je ne sais pas encore de quoi. C’est un de mes buts dans la vie. Je me suis donc dit : pourquoi ne pas venir à Rosemont ? J’avais eu de bons commentaires sur Rosemont. Je ne connaissais pas vraiment les autres cégeps et ça ne me tentait pas d’habiter au milieu de la ville. Le Collège est dans un beau petit coin tranquille et il n’est pas trop gros. Pour moi, un gros cégep qui a 30 000 étudiants, c’est un peu insécurisant. Je trouvais donc que le Collège de Rosemont était un petit cégep et qu’il avait l’air accueillant. C’est pour toutes ces raisons que j’ai choisi Rosemont.  

La vie et le déménagement à Montréal 

Comment qualifierais-tu la vie à Montréal et au Collège ?

Vivre dans le quartier de Rosemont est une expérience très agréable. C’est comme un petit plateau, mais plus tranquille. Quand je suis arrivée au Cégep, j’ai vraiment été intimidée parce que c’était plus gros que ce que j’avais connu. De plus, je ne connaissais absolument personne. Par contre, je me suis fait des amis vraiment rapidement et les gens étaient très accueillants. Les professeurs font toujours des activités brise-glace, même après 4 ans où on se connait tous. C’est de cette façon que je me suis fait mes premiers amis. Il y a également des journées d’intégration pour les nouveaux avec une visite du Collège. Ces activités m’ont permis de calmer mon stress. L’accueil des étudiants est particulièrement chaleureux à comparer ce que j’ai connu à Granby ou Sherbrooke. Ici, j’ai pu m’orienter facilement dès le début et les gens étaient présents pour m’accueillir et me guider.  

Quels étaient les enjeux et défis de ton déménagement à Montréal ?

Au début, quand j’ai décidé de déménager à Montréal, c’était l’aventure d’une vie pour moi qui vient de Shefford où il n’y a pas de cégep. Je me disais qu’il y avait tellement de choses à voir et à faire dans la grande ville. J’étais tellement contente de venir à Montréal que mon adaptation s’est faite très facilement. Il y a tant de choses à découvrir ici. C’est sûr que c’était un peu épeurant au début. Je me trompais d’autobus, je partais dans le mauvais sens dans le métro, mais après quatre ans, je connais me débrouille beaucoup mieux.  

L’ambiance à Rosemont 

Comment décrirais-tu l’ambiance qui existe au Collège de Rosemont ?

J’ai trouvé qu’au Collège c’était vraiment plus accueillant et chaleureux. Les gens sont gentils et c’est facile d’aller vers le personnel pour leur parler et leur poser des questions. Dans notre programme, les liens sont serrés, tout le monde se connait et les profs se souviennent de nous.  

Est-ce que pour toi ça a été facile de te faire des amis au sein de ton programme ?

Je suis plutôt gênée comme personne, donc au départ, j’allais plus vers des gens qui s’assoyaient en avant et qui écoutaient le professeur comme moi. Après ma première session, j’avais déjà trois ou quatre bonnes amies et c’est encore mes meilleures amies aujourd’hui. J’ai réussi à développer des liens facilement dans mes groupes. J’ai senti que c’était du monde envers qui je pouvais compter.  

Le programme de Gestion de commerces 

Comment décrirais-tu les cours et les enseignants ?

Les professeurs du programme de Gestion de commerce sont la raison pour laquelle je suis restée à Rosemont. Les profs ont tellement le gout d’enseigner, ils aiment leurs étudiants et ils aiment ce qu’ils font. Ils ont à cœur notre réussite. L’approche des enseignants est la raison principale de ma grande appréciation de Rosemont. On voit qu’ils aiment ce qu’ils font et ils nous transmettent leur passion. Ils nous donnent le gout de continuer. 

Quels enseignants ou cours ont marqué ton passage à Rosemont ?

M. Boivin est un des professeurs qui m’a le plus marqué. M. Boivin est un prof exceptionnel. Il aime ses étudiants, il fait des blagues et il est sarcastique. Il aime ce qu’il fait et nous le transmet bien. C’est aussi grâce à Mme Lamarre que j’ai aimé le cégep. Elle est une professeure incroyable. Les profs sont là pour nous aider et nous soutenir.   

Est-ce qu’il y a des cours ou des apprentissages que tu as particulièrement aimés ?

La première année peut sembler vraiment difficile. J’étais tannée après cette année-là. Après les cours d’aménagement, comment créer le commerce à l’intérieur, des cours de Markéting où tu apprends vraiment sur le markéting, tu commences à entrer dans le vif du sujet de la gestion de commerce. C’est à ce moment que tu comprends pourquoi tu es là et quelles sont tes options dans la vie.  

Quand tu fais juste de la comptabilité et statistiques, tu te dis pourquoi j’ai choisi ça puisque c’est juste des mathématiques et du calcul. Puis ensuite il y a le démarrage d’entreprise qui t’offre la chance de participer aux Dragons de Rosemont à la fin où il y a des bourses en jeu. C’est un beau projet stimulant qui nous pousse à aller plus loin dans nos démarches. Il y a plein de programmes où les profs nous aident : CPA en herbe, le concours d’étude de cas du Collège Dawson. Après la première année, il y a plusieurs occasions de se démarquer en tant qu’étudiants. On peut aller faire beaucoup de projets en lien avec la gestion de commerce.   

J’ai fait les Dragons de Rosemont et mon équipe s’est mérité la troisième place. On était très fières parce que l’on ne pensait même pas gagner. Notre prof croyait beaucoup en nous et nous a conseillés. En gros, les Dragons de Rosemont, c’est basé sur l’émission les Dragons. On a un cours en démarrage d’entreprise dans les dernières années du programme et il faut bâtir une entreprise de A à Z et à la fin de l’année nous la présentons à nos professeurs. Les meilleures équipes vont être sélectionnées pour présenter leur projet devant un jury. Ce jury est composé de : représentants de la Caisse Desjardins, de PME Montréal, des investisseurs et des entrepreneurs de Montréal. On présente donc notre projet comme nous l’avons fait devant nos professeurs, puis ils choisissent les meilleurs.  

Ce projet est une initiative des professeurs de Gestion de commerce. C’est très motivant de voir que l’on peut cheminer ainsi et gagner des prix tout en apprenant. J’ai vraiment aimé mon expérience. J’ai pu voir que c’était difficile et que ça prenait beaucoup de travail pour bâtir une entreprise. De plus, ça nous permet de faire une synthèse de tout ce que nous avons appris et de voir concrètement les étapes de démarrage d’une entreprise.   

Est-ce qu’il y a des cours de la formation générale que tu as particulièrement aimés?

J’ai eu un cours complémentaire sur le tiers monde. Il y avait beaucoup de cours complémentaires que je n’avais jamais vus ailleurs. Je l’ai trouvé vraiment intéressant. Ça parlait du développement du tiers monde et ça faisait un lien avec mon voyage humanitaire que j’ai fait.  

Voyage de mobilité internationale 

As-tu participé à une activité en dehors du cadre de ton programme ?

Quand je suis arrivée au Collège, j’ai décidé de partir faire le voyage humanitaire en Thaïlande qui est organisé par l’un des professeurs. Ça a été l’expérience de ma vie. Je n’avais jamais voyagé très loin. De partir ainsi à l’autre bout du monde avec des étudiants du Collège m’a permis d’apprécier davantage le cégep. C’était une opportunité qu’on ne m’avait jamais offerte ailleurs. D’aider les gens ainsi m’a vraiment ouvert les yeux. J’ai voulu y retourner chaque année et je l’aurais fait si j’avais eu le budget. Ça vaut vraiment la peine.  

Comment as-tu trouvé ton expérience ?

Je ne connaissais aucun des étudiants qui participaient à ce voyage. J’ai décidé de partir parce que j’ai toujours voulu voyager. On a fait notre financement nous-mêmes, le professeur nous prépare et nous renseigne sur la façon dont ça va se dérouler sur place. Il nous encadre très bien. Au final, ça a été l’aventure ultime.  

La suite après le Collège  

Quelles sont les prochaines étapes pour toi, après l’obtention de ton diplôme ?

J’ai décidé d’aller à l’université pour faire un baccalauréat en Administration et d’aller me spécialiser en commerce international. Je vais essayer d’aller faire un certificat dans cette branche et voir ensuite mes opportunités.  

Est-ce qu’il y a des choix de carrières qui t’intéressent plus que d’autres ?

J’ai adoré mes deux cours sur le commerce international. J’aimerais faire un certificat dans ce domaine pour voir si j’aime vraiment ça et si je veux poursuivre ma carrière dans le commerce international. Ça permet de voyager et c’est du commerce à l’état pur. Je me vois bien là-dedans, car j’aimerais passer ma vie à voyager. De plus, il y a beaucoup de négociations et il faut toujours connaitre son sujet en profondeur. Ça permet également d’aider de petites entreprises de Montréal qui veulent aller à l’international. J’aimerais pouvoir effectuer un changement au niveau des entreprises d’ici afin de les étendre à l’international.  

Mot de la fin 

Que retiens-tu de ton passage en Gestion de commerce ? 

Je retiens que c’est difficile, mais que ça vaut vraiment la peine. J’ai longtemps cru que je n’y arriverais jamais. Les travaux, les oraux, les examens s’enchainent et ça peut être décourageant, mais maintenant j’ai fini et je suis en stage. Je vais obtenir mon diplôme dans quelques semaines et j’ai pu voir que tous mes efforts ont porté fruit. Mon passage à Rosemont m’a permis de grandir et de savoir ce que j’aime ou pas sur le plan professionnel. Ça va maintenant me permettre d’être diplômée et de me trouver du travail.  

Comment as-tu trouvé ton stage et comment se déroule-til ? 

J’ai eu de la chance, car c’est des amis de la famille qui m’ont proposé d’aller faire un stage dans leur bijouterie. Ça se trouve à être chez mes parents, mais un de mes professeurs était d’accord de me laisser le faire, car c’était une opportunité pour moi. J’ai remarqué que les choses que j’ai apprises dans mon programme me servent réellement. Je me suis toujours demandé à quoi mon deuxième cours de markéting allait me servir. Pourtant, il me sert et je peux donner des conseils en lien avec plusieurs matières apprises. Ce que j’apprends se transmet vraiment en entreprise. Le stage est important et en vaut la peine et me permet de mettre en pratique ce que j’ai appris. C’était pertinent ce que j’avais fait en classe.   

Si tu pouvais donner un seul conseil à une personne qui commence le Cégep, que lui dirais-tu ?

Je lui dirais de ne pas lâcher. La première année est difficile et il y a beaucoup de travail, mais il faut persévérer, car c’est après cette année que le plaisir commence et que les cours deviennent stimulants.  

 

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