Projet Thaïlande Rosemont 2019 : Texte de Camille de Montigny

Ce texte fait partie de la série d’articles produits par les étudiantes et étudiants ayant participé au Projet Thaïlande Rosemont 2019. Camille est étudiante dans le programme Thanatologie au Collège de Rosemont.

Climat thaï et autres curiosités

par Camille de Montigny

Camille de MontignyÀ mon premier réveil en Thaïlande, à 5 h 30, j’ai croisé Maurice dans le couloir de notre guest-house. Il voulait aller marcher sur la piste du parc Nong Sim, situé à deux minutes de notre domicile temporaire. Comme il est toujours plus sûr de se déplacer en binôme dans ce pays, j’ai mis mes souliers et nous sommes partis ensemble. Le soleil n’était pas levé, la température ressentie était d’un peu moins de 30 degrés Celsius, ce qui est très inhabituel pour moi, native de Trois-Rivières, accoutumée aux températures plus basses au début de juin.

Le parc est constitué d’une piste cyclable qui entoure un lac de petite envergure. Aux abords de la piste, des machines d’exercice aux couleurs criardes trônent à intervalles réguliers. Maurice et moi avons décidé de faire le circuit en entier. J’étais surprise de voir, malgré l’heure matinale, des dizaines de gens s’adonnant à la marche, au vélo ou au jogging. Au Québec, il y a bien sûr quelques mordus qui sortent avant l’aube pour faire du sport, mais pour un dimanche matin, j’ai trouvé les Thaïlandais nombreux. Dès que le soleil a pointé son nez, la présence de cette foule a pris tout son sens : il s’est mis à faire une chaleur intense et l’humidité était à son comble. Nous avons complété notre tour du lac, souriant aux passants, faisant rire de nous à cause de notre étonnement à la vue d’un petit crabe rouge sur le bitume (je suppose que c’est aussi commun qu’un écureuil pour eux).

Nous avons poursuivi notre parcours et avons croisé un temple. Curieux, nous avons pénétré sur le terrain sacré. Il y avait un récit matinal de prières bouddhiques dans un bâtiment sans murs au plancher d’aspect de marbre. Plusieurs statues dorées à l’image de Bouddha entouraient un gigantesque arbre; la scène était magnifique. Un moine a fini par nous repérer et nous a gentiment indiqué la sortie. À notre sortie du périmètre, nous avons fait la rencontre de celui qui fut le premier d’une interminable succession de chiens errants. Celui-là était bien installé, couché en plein centre d’une intersection.

La Thaïlande m’est donc apparue, au premier contact, comme un pays très différent du mien. Au Québec, la religion ne dicte aucun de mes comportements, elle n’affecte pas les endroits où je peux aller ou non ni comment je me vêtis. L’activité physique dans un pareil climat m’a aussi impressionnée, car je ne pouvais pas imaginer que qui que ce soit veuille s’imposer un tel supplice. Après avoir côtoyé les Thaïs, j’ai compris deux choses : d’abord, ils y sont habitués et ils ne connaissent, pour la plupart, que ce climat; ensuite, ils ont des trucs : ils profitent de la noirceur pour s’activer, et les enfants, futés, cherchent l’ombre dans la cour d’école. Pour ce qui est des chiens, j’avoue que cela a été un vrai défi d’endurer les aboiements de la horde de chiens qui venaient pourrir nos nuits… Somme toute, la Thaïlande s’est révélée intéressante et ardue, une adaptation majeure fut de mise.

Camille

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